dimanche 3 septembre 2017

La situation géographique du Kurdistan iranien

La situation géographique du Kurdistan iranien


Le Kurdistan est l’une des provinces vertes de l’Iran couvrant une superficie de 28 203 km² dans l’ouest de l’Iran, près de la frontière est de l’Irak. Cette province qui est située sur les pentes et les plaines du moyen Zagros, a pour voisins l’Azerbaïdjan de l’Ouest et le Zanjân au nord, le Hamedân et le Zanjân à l’est, le Kermânshâh au sud et Irak à l’ouest.

Cette province est située dans une région montagneuse qui s’étend depuis Marivân jusqu’à la vallée du fleuve Ghezel Owzan. Les montagnes du sud de la province de Zanjân constituent sa frontière est et les hauteurs de ce département, qui sont connues sous le titre de « région montagneuse du Kurdistan central », comprennent deux parties, est et ouest. Ces deux parties diffèrent au niveau de l’altitude, du relief et de la texture du sol. Sanandadj, Marivân et leurs régions environnantes, comprennent la partie ouest de cette région qui s’étend jusqu’au sud du Kurdistan.

Dans cette région, l’uniformité et la perméabilité du sol ont provoqué la formation de reliefs différents parmi lesquels les montagnes en dômes aux pentes plates et aux vallées très ouvertes. L’uniformité du sol est provoquée par l’existence de couches de chaux dures et de pierres situées parmi les strates qui créent, entre autres, des ensembles de rochers nus. Ce type de relief est à voir dans la région de Tchehel Tcheshmeh, situé entre Marivân et Saghez. Cette partie est la continuation sud et est des montagnes de la région, qui s’étirent à l’ouest jusqu’à l’intérieur du territoire irakien.

Dans cette région, les affluents des fleuves Ghezel Owzan à l’est et au nord-est, et du fleuve Sirvân au sud, ont complètement modifié le type du sol. La partie montagneuse de l’est, qui comprend les régions de l’est de Sanandadj, est à l’origine de la création d’une série de hauteurs volcaniques orientées nord-sud à la charnière des deux parties montagneuses est et ouest. A l’est de ce massif, il y a les villes de Ghorveh et Bidjâr dont la typologie du sol est différente des hauteurs de la partie ouest.

Il faut également citer l’existence d’un « barrage » montagneux composé de roches sédimentaires qui ont permis la formation de plaines hautes et plates. A l’exception de la région de Bidjâr, l’ensemble de cette partie comprend des alpages relativement étendus, traversés par les affluents du Ghezel Owzan. Le plus haut de ces alpages, avec 2200 mètres d’altitude, est situé au nord de Sanandadj.

Les plus hauts monts de la région sont le Shâh Neshin, au nord de Bidjâr, Sheydâ au centre et Panjeh Ali située entre Ghorveh et Saghez. Le Kurdistan est sous l’influence de deux courants d’air froid et chaud, ce qui a pour conséquence des écosystèmes variés. Les précipitations sont d’environ 800 millimètres dans l’ouest de la province (les villes de Bâneh et Marivân) et d’environ 400 millimètres dans l’ouest. Cette province bénéficie donc au printemps et en été d’un climat froid et tempéré.

Les précipitations hivernales et printanières à Marivân et au lac Zarivâr ont une forte influence sur l’humidification et l’air tempéré de la région. Cette humidité et les températures moyennes ont permis la formation de grandes forêts de châtaigniers, de noisetiers, de marroniers et de frênes sauvages.

la source: http://www.teheran.ir/spip.php?article1151#gsc.tab=0